Je mène depuis deux ans un travail de recherche artistique en lien
avec la thématique de l’air et de la respiration. L’unité plastique de
référence est le masque de protection respiratoire.Lorsqu’on pense à ce
qu’il est et ce à quoi il renvoie, c’est à dire à tous les masques de
protection de l’histoire passée et à venir, ce motif devient le
réceptacle d’une charge émotionnelle présente, me semble-t-il, dans
l’inconscient collectif. Suite à des actions sur l’objet, voici
qu’émerge une série de peintures proposant des empreintes de masques
(acrylique sur toile). La répétition de ce motif comme une obsession,
peut conduire à une sorte d’étourdissement comme si l’on manquait
d’air.L’ensemble peut être lu comme un paysage. Une réflexion sur la
frontière est engagée |
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